L’empathie est la capacité de se mettre à la place de l’autre et de se représenter ce qu’il pense ou ressent, sans jamais oublier qu’il s’agit des expériences et des perceptions de l’autre.

Cette compréhension globale facilite les relations humaines, les interactions. L’empathie renforce les liens et améliore le vivre ensemble.
Cette qualité, cette capacité, semble reposer sur deux composants majeurs : une disposition innée et non consciente à ressentir que les autres personnes sont «comme nous» et une capacité consciente à nous mettre mentalement à la place d’autrui.

Certains d’entre nous sont naturellement tournés vers l’autre, d’autres moins, voire pas du tout. Ce qui ne signifie pas pour autant qu’on ne peut pas développer son empathie. C’est une bonne nouvelle non ?

Très récemment, Tracy Brower a publié dans le magazine Forbes un très intéressant article au sujet de l’empathie qui selon de récentes études scientifiques est la qualité la plus importante pour un leader. Car au-delà de la qualité des relations humaines, de la culture qu’elle développe en entreprise, l’empathie contribue de façon concrète à la performance et aux résultats.

Un bon management développe un subtil équilibre entre de nombreuse qualités pour créer de l’adhésion, de l’épanouissement et de la performance, et l’empathie est indispensable.

https://www.forbes.com/sites/tracybrower/2021/09/19/empathy-is-the-most-important-leadership-skill-according-to-research

Développer son empathie passe par l’absence de jugement de l’autre.

Il ne s’agit pas de valider ou condamner, de prendre position en fonction de son propre système de valeurs et croyances, mais de comprendre pourquoi notre interlocuteur a réagi de telle ou telle façon.

Là encore la pratique de la sophrologie développe cette suspension du jugement dans toutes ses pratiques pour s’ouvrir et laisser la place à nos sensations, émotions, pensées « juste comme elles viennent, sans a priori, sans jugement » (phénoménologie). Les pratiques en groupe lors des échanges en fin de séance mettent en lumière les différences de vécu, et favorisent l’acceptation bienveillante de la différence.

Poser des questions, c’est bien. Écouter les réponses, c’est encore mieux.

Pendant les séances de sophrologie on apprend à se mettre à l’écoute de soi, de son corps, de ses émotions. On développe ainsi notre capacité d’écoute et d’observation que l’on peut tourner vers les autres.
En développant avec la sophrologie nos 5 sens, on affine notre lecture du non verbale, du langage corporel qui représente plus de 50% de la communication. Ainsi la synchronisation posturale naturelle avec l’autre est favorisée.

L’empathie se cultive dans la pratique sophrologique. Elle et indispensable à la création du lien entre un manager et son collaborateur comme entre un sophrologue et la personne qui vient le voir, pour créer cette « alliance » qui permet ensemble d’atteindre l’objectif fixé.